J’ai la chance de connaître le Dalaï-Lama depuis plus de 30 ans.
Je sais le privilège que cela représente dans une vie.
Ses paroles de sagesse m’accompagnent et m’inspirent au quotidien et quand j’écris.
Ce fut le cas lors de la rédaction de mon dernier ouvrage, « Transformation », publié aux éditions Jouvence.
En cette période où nous célébrons les défunts, et où certains d’entre nous sont amenés à se poser des questions existentielles, je voulais partager avec vous l’une des rencontres qui m’a particulièrement marquée avec Sa Sainteté.
Dans le contexte de tensions actuelles sur un plan national et international, nous avons plus que jamais besoin des paroles de nos sages.
Nous ne sommes pas une entité séparée du reste du monde. Le monde est nous. Nous sommes le monde. Notre manière d’entrer en relation avec le monde et les autres influe sur les processus de transformation de nos souffrances.
En occident, nous ne sommes pas assez éduqués dès l’enfance au sens et à la nécessité vitale de la relation.
Les enfants tibétains apprennent quant à eux tout petit, le sens de la relation. Ils débutent par exemple leur journée en se rappelant que la vie humaine est précieuse. La leur et celle des autres. On leur enseigne également à considérer chaque personne symboliquement comme une mère. Ici la force du symbole, fait la force du lien et de l’expérience. Enfin, on leur montre comment le principe de l’interdépendance des êtres et les phénomènes agissent au quotidien en eux et autour d’eux, pour qu’ils perçoivent qu’ils sont dans des relations interdépendantes incessantes avec tout ce qui existe.
Tout cela prend du temps comme le dit le Dalai-Lama :
Célébrez les défunts, c’est aussi célébrer la vie.
« Chaque instant est unique, vivez le pleinement. »
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