Bonjour amis,
Il est des rencontres qui marquent une vie. Celle avec Byron Katie, le 1er juillet dernier à la Maison de la Chimie à Paris est, pour moi, de celle-là. Ce jour-là, un ami m’invite à écouter cette américaine de 74 ans venue présenter en France « sa méthode », « The Work » et son dernier ouvrage, « Libre, un mental en paix avec lui-même » (Synchroniques Editions) ; livre co-écrit avec Stephen Mitchell, grand érudit et traducteur incontesté des sagesses philosophiques et poétiques majeures asiatiques. Un peu blasée par les discours formatés qui se déclinent à l’envie dans la plupart des stages de développement personnel ou dans certains centres de spiritualité, je m’attends à m’ennuyer un peu. Ce ne sera pas le cas. Rien de connu ici des speeches habituels tenus par les papes du bien-être ; pas de vague promesse sur d’éventuelles réalisations intérieures à venir ; pas de déclaration pompeuse garantissant le bonheur en quelques séminaires, mais la présentation simple et pragmatique par Byron Katie, de sa méthode « The work », littéralement le travail qui repose sur 4 questions précises, toujours les mêmes, et les retournements de leurs réponses qui sont des façons de vivre à l’opposé de ce que l’on croit. BK, nous propose très vite de l’expérimenter et d’explorer l’une de nos croyances en remplissant une feuille, « jugez vos semblables ». Le point de départ du questionnement est le souvenir d’un instant émotionnel qui s’est cristallisé dans le passé autour d’une situation donnée: l’infidélité d’un conjoint, la détestation d’une voisine, un conflit avec ses enfants, un problème d’argent, etc. Nous pouvons donc tous trouver facilement un exemple qui nous concerne. Les feuilles remplies, elle investigue ensuite, étape après étape, en public, avec ceux qui le souhaitent, la pensée qui est à l’origine de leur souffrance, de leur émotion conflictuelle, de leur mal-être, de leur préjugé, de leur sentiment de culpabilité, d’une peur. Cela ne ressemble à rien de connu. C’est concret, factuelle, saisissant. Désireuse d’en savoir plus, je pars 9 jours en immersion en Allemagne avec Katie Byron et son équipe. Plus de 250 personnes venues du monde entier, pays francophones et anglophones, Usa, Chine, Japon, Afrique, Russie, etc…., de toute classe sociale et de tout âge dont beaucoup de trentenaires participent à son école, « The School ». Le programme dense, original, inattendu comprend des exercices pratiques ancrés dans le quotidien qui montrent comment être plus présent à ce que nous sommes en cessant de batailler avec la réalité. La démarche rationnelle n’engage que soi, responsabilise sur la manière d’envisager l’existence, ne crée pas de lien de dépendance avec quiconque, et n’incite pas à espérer en un futur enchanteur si mille et une conditions sont réunies. Un miracle à notre époque où tant d’illusionnistes du bien-être promettent un bonheur à venir que l’on ne peut trouver que grâce à eux, le plus souvent en rémunérant chacune de leur intervention. Ici, en dehors des ateliers proposés par Byron Katie, tout est organisé gratuitement pour que tous ceux qui le souhaitent puissent rester en lien avec elle-même ou les personnes de leur choix. Ce qui explique sans doute que les livres de Byron Katie fassent un véritable tabac aux USA et dans de nombreux pays et qu’il y ait désormais un véritable phénomène autour de son approche. Et, pour mieux comprendre, nous avons rencontré celui qui la connaît mieux que quiconque, le grand érudit Stephen Mitchel qui est aussi,son époux.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur:
Merci chère Catherine, j’avais entendu parler d’elle il y a quelques années puis il y a quelques semaines… E dernier partage m’a poussée à voir de plus près, quel enchantement… Porter un autre regard sur ce qui est à travers « The Work », voilà qui m’a beaucoup apaisée, toute sa personne, sa présence aimante m’a donnée un regain d’énergie et de joie !
Merci chère Catherine et bonne rentrée !
Bien amicales pensées,
Dominique