bonjour,
Nous avons tous de formidables et incroyables opportunités d’évolution et de transformation. Mais nous l’ignorons ou nous préférons ne pas en prendre conscience afin de faire perdurer un statut de victime qui peut s’avérer parfois plus facile car n’obligeant pas à des remises en question et à des transformations responsables….
Le système actuel basé sur une société de consommation, folle, des biens, des personnes -ravalées souvent au rang d’objet-, de la culture, etc, est en train de mourir. Aussi, profitez de l’occasion pour changer vos modes de pensée et de vie. Qu’elles que soient les difficultés à venir, voyez-les, AUSSI SOUVENT que cela vous est possible, comme des opportunités qui vous incitent à vous remettre en question ; à repenser votre lien aux autres ; à réfléchir à la place que vous occupez dans votre foyer et au travail ; à la personne que vous souhaitez être ; au chemin que vous voulez suivre pour vous réaliser, et…. et, surtout à comment vous pouvez vous donner les moyens et l’autorisation de dire OUI à ce qui est....
Ce qui pose une question fondamentale : que souhaitez-vous vraiment ? Qui voulez-vous être dans votre fort intérieur?
…. Qui suis-je ? Quelle est la personne que je veux devenir ? Quels types de relations suis-je capable de mettre en place avec les autres ? Puis-je laisser de coté par exemple ces carapaces que sont l’orgueil, le mensonge, le paraître, les mondanités, le manque de conscience, de vigilance et de courage? TOUS ces boucliers qui maintiennent dans la survie et la souffrance et qui n’aident, en rien, à vivre en paix !
N’est-il pas temps pour vous de poser des actes bénéfiques pour les autres et par voie de conséquence pour vous-mêmes ? De faire du bénévolat, une BA par jour, d’aider des voisins en difficultés, de donner un peu de temps, une écoute…., selon ce que vous pouvez faire. Un simple sourire suffit parfois pour ensoleiller la journée de quelqu’un ! Mais, cette démarche suppose de cesser de se mentir sur ses motivations, sur ses désirs….. et de ne plus courir après un bonheur illusoire !
Nous pouvons tous devenir serein… Comment ?
1/ En se donnant des repères :
Comme pour beaucoup d’entre vous, j’ai manqué de repères enfant et adolescente. J’ai donc été obligé d’aller les chercher auprès des personnes que je rencontrais, et de construire ma propre grille de lecture du monde. Cela m’a appris, souvent à mes dépends, à faire le tri entre bonnes et mauvaises intentions, influences et expériences…. Mais, avec le recul, je peux dire que tout a été utile. Y compris et peut-être surtout, les expériences douloureuses. Car, elles m’ont obligées à avancer pour ne pas les subir ; pour ne pas devenir aigrie et pour trouver, en moi, les ressources qui m’aident à vivre plus sereinement.
Ce que j’en retiens, c’est qu’il ne faut jamais refuser de ressentir une souffrance, de vivre une épreuve, de fuir l’adversité. Tout ce que l’on fuit, nous reviens, démultiplié, d’une façon ou d’une autre. Nous avons tous des apprentissages à faire, qui découlent de cette histoire… Et, tant que nous ne les faisons pas, nous y sommes à nouveau confrontés.
C’est comme en amour. Nous le savons tous, pourtant nous reproduisons les mêmes schémas, les mêmes attentes, et nous faisons les mêmes projections de couple en couple. Jusqu’au moment où nous prenons enfin conscience des mécanismes qui nous meuvent et de leurs raisons d’exister. Nous pouvons alors passer à autre chose et réussir un couple. Mais pas avant.
Cette prise de conscience n’est possible que grâce aux rencontres que nous faisons. En ce qui me concerne, de nombreuses personnes m’ont inspirées. Leur manière de vivre, d’être en relation avec les autres, leur façon de se confronter aux difficultés de l’existence et de rester, ou pas, elle-même, les conséquences de leurs actions dans leur vie et sur celles des autres…. tout cela, m’a conduit à privilégier des pensées, des émotions, des actions qui me correspondaient. Il ne s’agit pas de singer les autres mais de regarder ce qui nous inspire, nous semble juste et bénéfique et, le cas échéant de le reproduire. Sur cette Voie, mes rencontres avec Arnaud Desjardins, mes maîtres tibétains : Sa Sainteté le Dalaï Lama, Tulku Pema Wangyal, le vénérable Dagpo Rinpotché, Trulshik Rinpotché… Ani Patchen, Matthieu Ricard, Gérard Godet, Yanhe le Toumelin, Marie-Stella Boussemart, Fabrice Midal, Christophe Massin…ont été fondamentales!
2/ En développant ses connaissances et en apprenant des techniques que nous devrons nous obliger « à lâcher » ensuite :
Que cela soit en apprenant la médecine générale, la médecine chinoise, la sophrologie, le coaching, différentes méthodes de développement personnel, la tradition chinoise ou le bouddhisme, toutes ces voies m’ont aidé à vivre de plus en plus sereinement et à changer foncièrement ma vision du monde.
3/ En faisant tout un travail sur les émotions :
En acceptant, peu à peu, qu’il n’est pas question de réparer les manques et les blessures de l’enfance mais de les apprivoiser. ET… c’est bien mieux ainsi. Car, souvent, c’est nous-même qui créons ces manques, les exacerbons, les déformons, les amplifions à cause du regard que nous posons dessus…. Mais, n’oubliez- pas, tous les éléments qui constituent notre histoire personnelle, participent à faire justement ce que l’on est. Il est donc question de cesser de s’identifier exclusivement à ces parties de nous, qui nous permettent d’exister en tant que victimes et êtres souffrants. Nos blessures participent à notre richesse intérieure au même titre que les joies qui nous ont construites. C’est un tout. Nous sommes un tout. C’est grâce à ce tout que nous pouvons aller vers les autres, mieux les comprendre, mieux les accompagner, mieux les aimer. Comment s’aimer, se faire confiance, être serein, si nous refusons une partie de ce que l’on est et de notre histoire. C’est impossible.
APPRENDRE LA SERENITE… c’est donc apprendre, d’abord à s’accepter, entièrement, et à partir de là, considérer que chaque chose qui nous constitue est une énergie que nous pouvons transformer en son énergie contraire…. Du fait de la loi qui dit que 2 énergies contraires ne peuvent pas coexister dans le même espace….
Il est donc question de se libérer de toute identification à la souffrance. Ce qui demande un entraînement quotidien de l’esprit…
Merci chère Catherine, c’est clair et précis, j’adhère complètement à ce partage…
Bonne journée
Dominique