En cette période de Vésak, il est utile de rappeler quelques notions, notamment ce qu’est la prise de refuge. Le vénérable Dagpo Rinpoché en parle dans ce programme.
Quel est le sens de la prise de refuge ? Quelques éléments, très résumés, pour vous accompagner :
La prise de refuge n’est pas une obligation. Elle est un engagement à la pratique, à l’éthique, et à l’étude. En prenant refuge, on rejoint la communauté des pratiquants, et on se place sous la protection des Trois Joyaux : le Bouddha, le Dharma, le Sangha. Pour soi-même, et pour tous les êtres, avec comme intention, suivre le chemin qui mène à la suppression de toute souffrance, c’est-à-dire à l’éveil. Il s’agit notamment de développer pour nous, et pour tous les êtres sensibles, le potentiel d’amour et de compassion dont nous disposons et que nous ne développons pas toujours. Le bouddhisme propose pour cela d’étudier, de travailler, avec l’esprit.
Le bonheur n’est pas une chose que l’on trouve à l’extérieur de soi-même, et nos souffrances n’émanent que d’une seule et même source : notre esprit. Le Bouddha a enseigné des méthodes pour y accéder. Se tourner vers l’esprit permet d’écarter les diverses émotions conflictuelles qui sont à l’origine de nos souffrances (le désir, l’attachement, la possessivité, l’aversion, la haine, la jalousie, l’aveuglement…). Les bouddhistes prennent refuge dans les trois joyaux, Le Bouddha, le Dharma (ses enseignements), le Sangha (la communauté, ceux qui pratiquent et transmettent le dharma aux autres).
Selon les écoles, on trouve également comme par exemple dans le vajrayana, trois autres lieux de refuge, ils s’ajoutent aux trois Joyaux : les lamas, les yidams et les protecteurs. Le lama montre le chemin, donne des instructions, les yidams représentent des supports de méditation, et les protecteurs permettent d’écarter les obstacles divers que l’on peut rencontrer dans la pratique du dharma et de réunir des circonstances favorables
Prenez soin de vous et de vos proches et vous prendrez soin du monde