Bonjour
Chercher le bonheur en dehors de soi est illusoire. Ouvrez votre cœur: il est là!
Nous voulons tous être heureux mais nous sommes persuadés que nous n’y parviendrons pas seul et nous cherchons à l’extérieur de nous des solutions qui ne peuvent pas conduire à trouver, la paix intérieure. D’où le nombre impressionnant de techniques qui se développent depuis quelques années dans le domaine du développement personnel. C’est vrai, elles sont parfois une aide momentanée et nous sommes nombreux à y avoir recours à un moment ou à un autre de notre vie, mais cela ne dure pas en général, et nous allons de méthode en méthode pour essayer de trouver des réponses à des souffrances affectives, à un stress, à des angoisses existentielles.
Nous pouvons tous faire certains constats :
-Aucune technique ne peut apporter le bonheur sur le long terme. Ce que vous expérimentez à un moment T, change très rapidement. C’est le propre de l’existence, être fluide, en transformation constante.
– Personne d’autre que vous ne peut découvrir quelle est votre manière d’être heureux, je dirai plutôt d’être serein, dans l’Instant. Votre histoire est singulière, elle s’est construite sur des besoins, des envies, des peurs, une culpabilité, des croyances, qui en s’assemblant, vous ont enfermés dans cette histoire, dans vos souffrances et dans le monde que vous projetez à cause de ce passé. Ce mur intérieur vous cache ce que vous êtes vraiment, la réalité.
Tout cela vous le pressentez. Faites-vous confiance. Regardez sans le juger ce qui se passe vraiment en vous et commencez à déconstruire cet échafaudage de croyances qui vous blesse si durement et si profondément.
Mais comment accueillir « qui vous-êtes » avec Amour ?
Comment faire éclater ce carcan qui vous rend si malheureux et trouver, en vous, dans votre cœur, la paix intérieure ?
L’un des moyens que je peux vous proposer ici est de travailler patiemment sur ce que vous êtes vraiment.
-méditez sur le fait que vous pouvez mourir à tout instant vous aidera à comprendre que chaque instant est précieux et qu’il convient de ne pas perdre son temps en s’apitoyant sur son sort ou en se laissant déborder par des regrets et des émotions négatives. Mettre sa vie en perspective en méditant sur l’impermanence, permet de demeurer les yeux, le cœur et l’esprit ouverts et d’intégrer peu à peu cette dimension dans son existence. Faites l’apprentissage de votre vulnérabilité. Cette méditation est fondamentale car s’éprouver vulnérable c’est, accepter ses fragilités. C’est, s’autoriser à faire face à ce qu’il y a de plus délicat en soi : sa douceur, sa générosité, ses limites, sa mortalité. Et, c’est, s’autoriser à éprouver de l’empathie envers soi-même. Ce n’est qu’en s’établissant ainsi dans sa bonté et sa tendresse fondamentales, naturelles, vis-à-vis de soi, que l’on peut apprendre à s’éprouver pleinement humain. Se ressentir vulnérable et éprouver de l’empathie, est accepter, expérimenter, découvrir en soi, une force, une stabilité, une force et une joie qui ouvrent, sans peur, le cœur à la réalité du monde.
Pour cela, vous pouvez par exemple percevoir combien votre corps, votre personnalité, sont tendres, fragiles, soumis aux lois de l’impermanence.
Si à cette idée, votre plexus, votre ventre, se serrent, ne vous inquiétez pas, c’est normal. Ententes les messages que vous adresse votre corps dans cette circonstance et méditez dessus dès que vous le pouvez. Puis, songez à un ou deux de vos proches et ressentez combien, eux aussi sont vulnérables. Vous établirez ainsi une relation plus authentique et plus naturelle avec eux quand vous serez en leur présence. Enfin, songez que cette expérience est partagée par tous les êtres humains. Grâce à cette pratique vous vous mettrez plus aisément à la place des autres. Accepter et apprivoiser sa vulnérabilité ne rend ni fragile ni faible mais donne une grande force intérieure et un réel courage pour agir de manière juste, pour soi et pour les autres; La vulnérabilité est le socle à partir duquel se déploie la tendresse infinie du cœur. Elle est la porte qui mène à l’empathie et à la connaissance vraie et authentique du cœur. Il est essentiel que vous vous autorisiez à l’éprouver aussi souvent que possible.
– Méditer sur la nature de l’esprit : qui est-on derrière les apparences ? :
Pour commencer cet exercice, après avoir respiré profondément et vous êtes détendu, reliez-vous à la partie spacieuse, lumineuse, de votre esprit. Si évoquer la nature de votre esprit vous semble bizarre, compliqué ou ne représente rien, pensez à ce que vous ressentez quand vous êtes heureux, quand vous expérimentez un moment où vous vous sentiez à votre place, cohérent, serein, unifié et émotionnellement stable et calme. Puis, reproduisez cet état de grande tranquillité et cohérence intérieures en vous questionnant d’abord sur ce que vous éprouvez précisément dans le moment. Observez votre esprit. Est-il neutre ou reflète-t-il des sentiments et pensées ? Que constatez-vous ? Que votre esprit se transforme selon les objets et modalités avec lesquels il entre en contact. Il est comme une éponge. Il s’imprègne des conditions qu’il rencontre. De ce qui se projette sur lui. Si vous êtes en colère, votre esprit devient la colère. Vous êtes cette émotion. Elle vous domine et vous dirige. Vous êtes son pantin. Idem s’il s’agit d’amour-attachement-passion. Tant que vous n’avez pas appris à être attentif, présent, vigilent à ce qui se passe en vous, votre mental s’empare de vos émotions, en les interprétant, selon votre histoire. Ce qui crée, selon les cas, des conséquences douloureuses ou joyeuses. En finir avec ces processus automatiques, implique de questionner ces mécanismes en cascade. En le faisant, vous constaterez qu’ils sont impermanents et n’ont aucune existence propre.
Méditer sur l’interdépendance des phénomènes, des émotions et des pensées:
Au cours des siècles et dans toutes les traditions, les sages, saints et ermites ont toujours prié pour la paix des êtres et du monde. Notre univers forme un tout et les parties qui composent ce tout sont en interactions et dépendantes les unes des autres. Méditez sur ce sujet et notez ce que vous comprenez de cette réalité qui agit en vous et autour de vous, à chaque instant. Puis, terminez cet exercice en constatant que vous êtes le résultat de toutes les influences, conscientes et inconscientes, que vous avez reçues et qui vous ont structurées depuis le ventre de votre mère. Qui sommes-nous sans les interactions avec les autres ? Que reste-t-il de nous quand on enlève toutes ces interactions?
Bonne méditation
Merci Catherine !!!
Heureuse année !…
Bien amicales pensées,
Dominique