Vous n’êtes pas que vos émotions et vos pensées…


BONJOUR

La pensée naît événements de l’expérience vécue et elle doit leur demeurer liée comme aux seuls guides propres à l’orienter. C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. »
Hannah Arendt
 AINSI…..Vous n’êtes ni vos pensées, ni vos émotions.  Mais, quand elles ne sont que REACTIONS, sans réflexion, sans recul, à un événement vécu; que vous ne les maîtrisez pas et qu’elles vous emportent, elles témoignent de souffrances que vous n’avez pas pu évacuer lorsqu’elles sont survenues; de frustrations vécues dans l’enfance ou la petite adolescence; d’échecs à répétition; de non-dits accumulés; de jalousies; de manques; bref d’un non-amour que vous avez ressenti dans certaines circonstances et qui vous a empêche de construire votre confiance en vous, dans les autres, dans l’existence…..

CHAQUE FOIS que vous agissez, sous l’emprise de vos pensées et émotions, ce n’est pas l’adulte qui agit mais l’enfant malheureux en vous,. Vous ne vivez pas dans le moment présent. Sans vous en rendre compte vous êtes restés ancré dans un passé douloureux. Vous n’êtes pas libre de vos choix, de vos réactions, vous êtes le pantin de vos pensées et de vos émotions.
Cela posé, INUTILE DE LES FUIR…. regardez-les avec tendresse, respect, affection car elles vous sont une expression de vous dans le moment, et vous disent sur quoi vous devez travailler. N’allez pas chercher des théories fumeuses pour expliquer, comprendre, votre mal être. Cessez de vous en repaître inconsciemment et bossez sur ce qui se présente à vous dans le moment.

Les relations de travail et à l’argent: deux révélateurs de ce que l’on est: 
ainsi vos pensées et vos émotions résultent de circonstances données. Ce qui signifie que vous pouvez choisir de penser et d’agir autrement si vous le décidez. En prendre conscience peut vous aider à sortir par exemple des difficultés que vous rencontrez parfois dans vos relations au travail et à l’argent. Ces deux pôles de votre existence, en conditionnant la plupart de vos actions et réactions sans même que vous en ayez conscience, vous privent souvent, par voie de conséquence, de votre élan vital fondamental et de la possibilité d’être en relation étroite et libre avec le sens réel de la vie et de votre humanité.
Il est fréquent, dans nos sociétés de consommation à outrance, de trouver un grand nombre de personnes qui ont un rapport faussé au travail et à l’argent. Si vous souhaitez être serein, il convient donc d’essayer de voir avec lucidité ce qui agit en vous au travers des connexions au travail et à l’argent que vous établissez. Cela vous aidera à décider de ce que vous voulez en faire pour vous épanouir. Travailler et avoir de l’argent n’est pas une mauvaise chose en soi, mais y consacrer toutes ses forces, toute son énergie au risque de se perdre et de s’isoler de ses proches, l’est.

Exercice :
Évaluez votre relation à l’argent et demandez-vous par exemple si c’est une source d’anxiété. Si vous êtes soucieux quand vous en manquez un peu. À partir de quelle somme êtes-vous angoissé ? Si vous êtes surtout inquiet pour vous ou pour vos proches quand l’argent vous fait défaut. Quelles sont vos angoisses liées au manque d’argent : peur de manquer, de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu, etc. ? Est-ce que pour vous l’argent est une valeur temps ou de réussite ? Est-ce un moyen d’échange comme un autre ? Si vous accumulez beaucoup de peur de manquer. Êtes-vous capable de dépenser de l’argent pour des œuvres caritatives ? Pour aider les autres ? Comment se manifeste votre générosité ? Quand vous avez terminé d’évaluer votre relation à l’argent, faites de même ensuite vis-à-vis du travail. Combien de temps passez-vous à votre travail ? Est-ce justifié ? Est-ce pour essayer de combler un vide dans vos vies ? Que tentez-vous de fuir ou de cacher par un excès de travail ? Comment percevez-vous, objectivement, les petits tracas quotidiens qui viennent enrayer vos habitudes professionnelles ? Est-ce que cela vous insécurise ? Pourquoi ? Quel est l’impact de mauvaises nouvelles sur vous ? Essayez-vous de faire de votre travail un point d’ancrage pour vous transformer intérieurement, ou pas ? Savez-vous vous réjouir du bonheur de vos collègues ? Êtes-vous attentif aux relations humaines qui permettent d’être heureux dans le cadre du travail ? Votre manière de vous montrer respectueux et patient, de traiter avec ceux qui vous entourent, de donner dit quelque chose de votre rapport au travail et à l’argent. Le comprendre vous aidera à améliorer les relations que vous avez avec ces facteurs. Quand vous avez fini de vous questionner, imaginez ensuite ce que serait votre vie sans argent, en travaillant moins et en remplaçant argent et travail par plus de temps en famille, par de la tendresse, par des lectures, par des choses que ni l’argent, ni le travail ne peuvent acheter.
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