prendre sa vie en main à l’image de Mandela: homme libre, responsable, équanime et bon envers tous les êtres

     
Accepter ce qui est et cultiver le sens de la responsabilité
Nous sommes au début d’un nouveau monde dont nous ne pouvons imaginer la forme qu’il prendra. Le sociologue Edgar Morin parle à ce propos de crise de civilisation majeure. C’est, dit-il en substance, « le socle même de nos valeurs et croyances qui vacille sur ses fondations. ». Pour anticiper et accompagner au mieux les changements annoncés, nous devons prendre conscience que tous les êtres humains sont en relations constantes, interdépendantes, que nos expériences sont éphémères et qu’il est donc vain de s’y attacher et, agir en conséquence. La science, la mondialisation, prouvent chaque jour que tout est lié, les humains, les animaux, les plantes ; que notre avenir est commun.  Le savoir intellectuellement ne suffit pas. Beaucoup d’individus refusent ce fait dans leur chair. La peur de la précarité et de la souffrance, le délitement des liens familiaux et sociaux, les pousse à se replier sur leurs fragiles certitudes. Attitude instinctive de survie qui ne leur permettra pas, cependant, d’éviter, les peines à venir. Mais, comment sortir de ces schémas qui nous concernent tous, plus ou moins? Comment bousculer nos habitudes mentales ? L’une des solutions proposée par les thérapeutes, est d’apprendre à accepter de faire face à la réalité en développant notre sens des responsabilités et les qualités qui en découlent: le courage, la volonté, la bienveillance, le sens de l’altérité. S’appuyer et se confronter à la réalité rend plus fort intérieurement, oblige à devenir adulte et à trouver des solutions justes et adaptées, s’il y en a, pour sortir des crises intérieures et extérieures traversées. C’est parfois difficile et douloureux. Nous préférons tous que les évènements correspondent à nos désirs et à nos souhaits de manière à être protégés du malheur. Mais cette pensée est utopique. La réalité est faite de hauts et de bas ; de joies et d’épreuves qui révèlent la vérité des êtres en leur permettant de mieux se connaître et de faire des choix de vie. Ces mouvements sont inhérents à l’existence. Alors, autant  les accompagner, lucidement et de manière pragmatique, afin d’utiliser  au mieux nos possibilités et potentiels.
Exercice : accepter la réalité:
Selon la psychothérapeute Virgnia Satir, accepter ce qui est consiste à « voir et entendre ce qui est, au lieu de ce qui devrait être, avoir été, ou devoir se produire ». Toute démarche thérapeutique s’ancre dans cette approche. Toute décision visant à vivre autrement également. De quoi s’agit-il ? De rentrer pleinement et sans à priori en contact avec ce qu’est la réalité quand elle est dépourvue de nos attentes et projections. Ce n’est pas simple. Nous sommes tous bardés de convictions, de croyances, d’espoirs et de peurs qui déforment notre perception des choses. C’est vrai. Mais, nous pouvons changer. Virgnia Satir propose 5 clés pour y parvenir, peu à peu.
        S’efforcer de voir et d’entendre ce qui est,
        Oser dire ce qui est ressenti et pensé au lieu de discourir sur ce que vous croyez, voulez, projetez, espérez, redoutez. Cette transparence demande que soit établie une relation de confiance et de respect avec son partenaire.
        S’autoriser à ressentir ce que vous éprouvez : peine, colère, ressentiment, envie, jalousie, haine, joie, enthousiasme,
        Se demander ce que vous voulez et souhaitez vraiment dans votre vie. Vous et pas votre famille ou la société,< /span>
        Oser prendre des risques pour être vous-même.
      Vous pourrez ainsi décider en toute lucidité de ce que sera votre chemin de vie. Faites le, à votre rythme. On ne change pas des habitudes de pensées et des émotions récurrentes en un claquement de doigt. Cela peut demander des années mais qu’importe si vous vous réalisez peu à peu.
Pour vous aider à changer de point de vue, vous pouvez également développer vos qualités en vous efforçant d’agir de manière positive.
Quelques exemples d’actions :
– sélectionnez des programmes non violents à la télévision, des lectures, des expositions, des films, qui nourrissent intellectuellement, artistiquement, votre réflexion;
– cessez de critiquer les autres ou les situations et efforcez-vous de voir le verre à moitié plein au lieu du verre à moitié vide ;
– dans vos relations, privilégiez des rapports basés sur l’amour, la tolérance, la solidarité, le respect et la non-violence. Evitez les rapports de force et les conflits qui vous conduiront à vous forger des carapaces sociales;
– adoptez aussi souvent que possible une attitude positive et bienveillante envers vous-même. Aimer les autres, implique de s’aimer et de s’accepter ;
         En clair, faite de votre univers le meilleur des mondes possibles.
Enfin, faites chaque soir le bilan de ce que vous avez entrepris dans la journée. Cela vous donnera des repères et vous encouragera à poursuivre la transformation entamée.

La phrase pour accompagner votre semaine est de Matthieu Ricard : « Le bonheur est le résultat d’un mûrissement intérieur. Il dépend de nous seuls. Il est le résultat d’un travail patient, poursuivi de jour en jour. Le bonheur est une manière d’être, un art de vivre.

Belle route
Soyez heureux

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