La douceur de l’interdépendance: se savoir relié aux autres et au monde

bonjour,
« Je suis plus vaste que je ne le pensais. Je ne savais pas que je contenais tant de bonté ! » Walt Whitman 

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nœud tibétain symbole de l’interdépendance

Le bon coté de la mondialisation est de nous montrer chaque jour que nous sommes tous liés, à un niveau ou à un autre. Nous ne pouvons donc plus dire que nous ne le savons pas. L’économie, la science, le réchauffement climatique démontrent le contraire chaque jour.
depositphotos_8615838-Usa-europe-and-china-interatctionPrendre conscience de cette réalité et des lois qui la régissent conduit à développer, par choix, le sens des responsabilités et des qualités humaines telles que la générosité, la compassion, la tolérance, le respect. La loi de l’interdépendance montre en effet que nous subissons toujours, à plus ou moins long terme, d’une manière ou d’une autre, les conséquences de nos actions négatives et positives. Comprendre et accepter que nous sommes tous soumis aux principes de cette loi devrait amener à une véritable révolution des consciences et des comportements. Dans ce contexte, il serait immature et inconsidéré de continuer à agir sans penser aux conséquences de nos faits et gestes. Alors, prenons acte de cette réalité et oublions les contraintes qu’impose le fait de dépendre les uns des autres et d’être sous influence en permanence, pour découvrir la douceur de se savoir interdépendants.                                   


Exercice :
Vous vous sentez incompris, pas à votre place, malheureux, et surtout seul, c’est le mal du siècle : apprenez à regarder votre situation autrement et à transformer vos pensées et actions en conséquence. Choisissez une situation agréable, et étudiez comment les causes et les conditions se sont enchaînées pour la rendre possible. Certaines ont été positives, d’autres non – c’est important de le noter – mais au bout du compte, le résultat est plaisant. Si vous vous en tenez à l’aspect illusoire des choses, vous ne voyez que l’aboutissement final et vous occultez les étapes. Pourtant, toutes furent essentielles à cette fin. Faites ensuite le même exercice avec une situation qui donne un résultat négatif.
depositphotos_28185579-Human-neuronsComparez les deux situations. Que constatez-vous ? Que vous avez tendance à attribuer la responsabilité d’un événement, bon ou mauvais, à une unique cause principale, ce qui est faux. En réalité, il n’y a jamais une seule cause à l’origine d’un effet positif ou négatif. De plus, un résultat quel qu’il soit implique l’intervention d’un grand nombre de personnes.

Conclusion :
1/ Vous n’êtes pas seul, donc quand vous êtes triste et déprimé, pensez aux liens qui existent avec vos proches, et réactivez-les.
2/ Quand vous êtes en conflit, songez qu’il a fallu une infinité de causes et de conditions pour que cela se réalise. Aussi, au lieu de faire le maximum pour détruire la cause de votre tourment, une personne en général, remontez cette histoire en arrière afin de désamorcer les mines antipersonnel et autres Scuds semés par votre mental.
En comprenant le principe de l’interdépendance, vous ne pouvez plus dire « je suis seul » ou « c’est la faute de l’autre ou des circonstances. » Non, vous vous efforcerez de réunir de nouvelles conditions pour changer votre situation. Savoir que c’est possible engendre une grande douceur.
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Soyez heureux et faites en profiter les autres

1 réflexion sur “La douceur de l’interdépendance: se savoir relié aux autres et au monde”

  1. Vous avez mille fois raison chère Catherine, je le ressens si fort, tout se tient dans nos vies…
    Merci pour l’exercice, il me vient bien à propos, il est d’une grande clarté.
    Je vous souhaite une belle semaine, qu’elle vous soit douce et inspirante, j’apprécie infiniment vos partages!
    Bien à vous,
    Dominique

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