
A L’occasion des fêtes de fin d’année et pour m’engager, à mon niveau, contre cet état de guerre qui dévaste les nations et les individus, je vous propose un conte sur Tara, la déesse de la Compassion, « La larme de la déesse ». Les valeurs véhiculés dans les contes, vous le savez, imprègnent les consciences plus surement que de longs discours….
j’ai eu la chance d’être accompagnée dans cette aventure par deux personnes rares. Yahne le Toumelin, la maman de Matthieu Ricard, grande pratiquante bouddhiste et peintre de grand talent qui a fait la préface de ce livre et peint la couverture représentant Tara… et Gérard Muguet, un artiste de talent lui aussi qui a illustré le reste du conte.

En avant première pour les lecteurs de ce blog, la préface de Yahne le Toumelin

Chère Catherine au pays des merveilles, À chacun de traverser son miroir comme Tara, la salvatrice, fait traverser les êtres jusqu’à l’autre rive de l’océan des souffrances. Il s’agit d’une légende (« Légenda » signifie « ce qui doit être lu », correspondant à l’agenda, « ce qui doit être fait. ») La légende est vraie parce qu’elle parle de nous, de compassion, de ce qui nous touche, tandis que l’Histoire est souvent déformée par la mauvaise foi et le parti pris. Donc, conclusion, Catherine ton conte est bon.
Il parle de larme de compassion, la fameuse « goutte du cœur » des plus anciens enseignements bouddhistes.
Récemment la science a fait une bien belle découverte : l’énergie de la vie de l’Univers tient dans une goutte d’eau ! Cette goutte qui est appelée la grâce dans les Manuscrits de la Mer Morte, redécouverts au XXè siècle, qui contiennent cette phrase sublime : « Il viendra comme la pluie d’automne sur nos cœurs desséchés. »
Magiquement, dans le conte de Catherine, la larme, la goutte du cœur, donne naissance à une petite fille, Tara-la, qui deviendra la rédemptrice d’une méchante et affreuse vieille qu’elle est déterminée à sortir des enfers.
Tara, la libératrice, « celle qui fait traverser », est née d’une larme du Bouddha de la compassion, Avalokiteshvara. Les différentes formes de Tara sont au nombre de vingt-et-un : Tara-la serait-elle la 22e ?
Seul l’existence humaine nous permet de sortir du cercle des existences ou tourne le manège de chacun. Occasion à ne pas manquer !
Le récit commence par cette précieuse leçon à propos de la voie qui doit être prise à cet effet. Un sage et vieux grand-père révèle à son petit-fils la liberté qui est immanente en tout esprit humain, liberté que l’on peut trouver grâce au merveilleux moyen de la méditation sur la nature de l’esprit.
Puissent tous les enfants du monde s’y éveiller et s’en émerveiller. Avis aux écoles !
Réjouissons-nous de cette aventure qui vaut la peine d’être vécue. Attention ! N’oublions pas que nos vies sont fragiles et impermanentes. Mais chaque instant présent est immortel, et l’on sait bien que l’immortalité est longue.
Lisez donc joyeusement ce conte, un modèle de compassion, un trésor qui doit être donné pour ne pas le perdre.
Nous ne sommes pas poussière et ne retournons pas poussière… C’était un bruit qui courait de mon temps.
La plus sublime des paroles n’est-elle pas : « Que la lumière soit. » Elle est, nous le sommes aussi.

2/ le résumé du conte
Sur « Le Toit du monde », légende et réalité se confondent. Et, les dieux participent, ainsi, à leur quotidien.
Les hommes invitent les dieux, à chaque instant, dans leurs vies et leurs rêves.
Pema est médecin, un Amchi. Un homme sage et bon. Chaque soir, il initie, grâce aux contes, son petits-fils à cette vie faite de merveilleux, d’amour, de compassion, de tolérance, de courage, et de respect de soi et des autres. Des vertus prônées et incarnées par les déités de l’Himalaya dont Tara, « la Protectrice », la déesse de la compassion.
Dans ce conte, la Protectrice envoie sa fille spirituelle, Tarala, dans le monde des humains, afin qu’elle les aide à se libérer de la souffrance et de ses causes et qu’ils trouvent le bonheur.
Cette mission conduit la jeune fille et son ami, le moine, Foudre du Dharma jusque dans
devront traverser pour libérer la mère de Foudre du Dharma, une horrible femme, de ces lieux terribles !
D’épreuve en épreuve imposée par Yama, le gardien des enfers, ils se révéleront…
Cette quête initiatique montre que réalité et imaginaire sont liés, complémentaires, interdépendants. Et, qu’il est possible à tout moment de transformer son cœur et son esprit dès lors que la bonté guide nos actes et nos pensées… Un conte à lire de 7 à 107 ans.

3/ et, le lien pour l’acheter si vous souhaitez vous le procurer.
Ce livre est publié en version numérique ( moins de 8 euros) pour participer à préserver le climat de planète… http://www.akibooks.com/La-larme-de-la-deesse-Catherine-Barry

bonne lecture avec Tara
soyez heureux