Fabrice Midal, un enseignant bouddhiste inscrit dans notre époque

Fabrice Midal, disciple de Chogyan Trungpa, enseignant bouddhiste a crée l’Ecole Occidentale de Méditation. Loin de tout exotisme qui permet de se fuir et d’échapper au sens véritable du Chemin bouddhique, cette école propose un bouddhisme vivant et incarné à la fois dans notre époque, notre civilisation et dans le quotidien, sans rejeter bien sur les fondamentaux de l’enseignement bouddhiste. Les séminaires et pratiques de la méditation proposés par Fabrice Midal aident tous ceux dont la démarche est sincère, à avancer pas à pas jusqu’au centre d’eux-mêmes afin de découvrir leur nature authentique en lien avec le monde qui les entoure.
La méditation selon Fabrice Midal comporte notamment trois atouts principaux  et précieux :

« –  La méditation consiste à nous ouvrir sans condition à la réalité. Elle nous permet ainsi de surmonter le pseudo-héroïsme qui nous fait croire que nous pourrions nous améliorer, nous changer et qui repose en vérité sur un manque d’amour envers qui nous sommes. Non pas qu’il n’est pas possible de se transformer, mais certainement pas à partir d’un ressentiment contre ce que nous sommes. Se transformer, ce n’est pas avoir un projet, mais faire confiance au mouvement même de la vie en soi et être prêt à s’y abandonner sans condition.

–  La méditation nous révèle le sens le plus pur de la générosité ; se donner sans condition à ce qui est… ne rien attendre, ne pas chercher à acquérir ni des expériences ni des gratifications. Juste donner de l’attention gratuitement. Remarquez qu’il en est de même dans la vie de tous les jours. Si vous voulez aider quelqu’un, le plus beau cadeau que vous puissiez généralement lui faire, n’est pas de lui donner des conseils mais de l’écouter réellement avec attention et une présence bienveillante.

–  Enfin la méditation nous permet de surmonter la dichotomie artificielle entre intérieur et extérieur, entre soi et les autres, entre objectivité et subjectivité. En pratiquant nous sommes tout autant en rapport à qui nous sommes qu’en rapport à la réalité. Le monde devient ainsi plus profondément poétique.

Nous découvrons alors que la cause de notre enfermement est notre désir incessant de gagner quelque chose.
A partir du moment où l’on se pose cette question — que vais-je gagner?—, la situation est d’une certaine manière corrompue. Si, quand vous rencontrez quelqu’un, vous vous demandez ce que vous allez gagner, vous ne verrez plus réellement la personne en face de vous.
Ce qui peut nous guérir de cette approche si frustrante sur le long terme, c’est la générosité : être prêt à faire quelque chose pour rien, donner et se donner pour de bon. Tel est le sens le plus juste de la méditation. »

Ceux qui désirent aller plus loin peuvent découvrir ce que propose cet enseignant qui ne se prétend ni maître, ni éveillé mais qui utilise son vaste domaine de connaissance- il est aussi docteur de philosophie, écrivain, artiste- afin de transmettre un bouddhisme, sans fioriture, et adapté au monde actuel et à la crise de sens que traversent nos sociétés. Grâce à cette manière de transmettre, en restant lui-même et sans singer nos illustres maîtres, Fabrice Midal, construit un pont solide entre l’Orient et L’occident.
www.ecole-meditation.com

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