Etre heureux, c’est prendre conscience que tout est lié et que nous sommes une partie essentielle de ce tout…..

Etre heureux, c’est en finir avec l’Ego, qui nous fait croire que nous sommes seuls, séparés des autres 
Toute notre  vie  est consacrée à la recherche du bonheur. Pourtant, paradoxalement nous nous complaisons dans la souffrance, la plainte, le ressentiment, la culpabilité, la haine de soi et donc des autres, …. , sans même nous en rendre compte, tant nos habitudes de vie, notre éducation, notre relation au monde et à autrui, nous conduisent à reproduire des schémas de comportements qui nous étouffent. De plus, dans nos sociétés judéo-chrétiennes l’idée du bonheur est souvent associée, inconsciemment, à un état d’être qui se vivra essentiellement après la mort, lorsque nos actes comptés et pesés, il sera possible de demeurer pour l’éternité, ou presque, dans ces paradis dont parlent les hommes d’églises depuis plus de 2000 ans, et dont ils sont les intercesseurs. Dans la plupart des religions monothéistes, la carte qui nous relie aux cieux ne se compte pas en nombre d’étoiles mais en péchés, absous ou non, confessés parfois, et toujours culpabilisants. Mais les pêchés dont parlent les religieux ne sont souvent que des ersatz, des leurres, destinés à nous faire oublier les vraies causes de nos blessures et souffrances intérieures : notre peur de la mort et de la souffrance, la difficulté de donner un sens à ce que nous vivons, les angoisses générées par des Ego qui enferment et mutilent l’être, ….., par toutes ces terreurs primaires d’humains qui nous font oublier que notre rôle est de grandir libres et que là, est la clé du bonheur. Libres de faire du bien donc de rendre les autres heureux. Libres de poser un autre regard sur tout système qui enferme. Libres de se faire confiance, de respecter les autres, d’aimer, de partager, de se montrer altruistes, et d’aimer vivre.
Dans le Bouddhisme la clé du bonheur est indissociable de ce que la souffrance enseigne. Pas de celle qui punit ou qui est subie comme une rédemption, mais comprise, acceptée, reconnue  afin de ne plus se laisser happer par des pensées, actions, paroles qui en génèrent de nouvelles. Le Bouddha est souvent comparé à un thérapeute. Médecin des corps et des esprits Sakyamuni (Bouddha) a décrit un processus en quatre étapes. Il a diagnostiqué la maladie -la souffrance-, déterminé la cause de cette pathologie -ses raisons-, montré le but – la cessation de cet état de souffrance, l’éveil- et indiqué  un traitement -les moyens sur la Voie-. Nous sommes responsables de cette quête, non victimes. Nous sommes libres de nous donner les moyens d’en finir avec nos souffrances égotiques. Ce sentiment de liberté, se jauge à notre façon d’être et de percevoir le monde, à notre sérénité, à la paix de notre esprit y compris dans les épreuves, car, ne nous trompons pas, il y en aura jusqu’à notre mort…. 
Votre bonheur ne dépend que de vous. Et, commence par accepter que le bonheur n’est pas un état acquis une fois pour toutes, mais qu’il est constitué de liens, de hauts et des bas, …, de pulsions, de joies, de tristesses, …., bref, de la vie dans son ensemble…. 
 
Soyez heureux.
Belle Route 
 

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